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Prouvènço Nacioun vous présente son nouveau site

Prouvènço Nacioun avait besoin d’un site internet à la mesure de ses ambitions politiques.
Le manque est désormais comblé. Nous vous souhaitons la bienvenue sur prouvenconacioun.com.
Ce site est le vôtre. C’est celui des Provençaux qui veulent que la Provence tienne les rênes de son destin.
Parmi les rubriques, la plus fournie est sans conteste celle qui est consacrée aux grandes lignes de notre programme. Celui-ci n’est pas figé. Il est amené à être complété ou modifié en fonction de l’actualité locale, nationale et internationale.
Merci, mille fois merci de nous suivre, d’aimer et de partager nos publications.

Alain Guarino, président de Prouvènço Nacioun

Déconfinement : pourquoi la Provence en orange ?

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La nouvelle est tombée hier soir et ce que nous redoutions est arrivé : le ministère de la Santé s’est payé la Provence en classant tous ses départements en orange sur la carte du déconfinement.
Cette décision aura des répercussions gravissimes sur l’économie provençale et par ricochet sur l’emploi de nos concitoyens.
Elle est d’autant plus rageante qu’elle est incompréhensible.
Le statut des départements repose sur trois critères :
– Le taux de cas nouveaux dans la population sur une période de sept jours.
– La tension des capacités hospitalières régionales en réanimation.
– Le degré de préparation du système local de tests et de détection des cas contacts.
Ce dernier, difficilement mesurable à l’heure qu’il est, semble mineur dans le calcul final.
S’agissant de la circulation active du virus, la Provence entière est en vert.
Autrement dit, le classement en orange de nos départements dépendrait uniquement des tensions hospitalières, soit entre 60 et 80% des capacités utilisées en réanimation.
Sauf que l’estimation du ministère de la Santé est plus que contestable. D’abord parce que selon les sources gouvernementales elles-mêmes, il n’y aurait « que » 268 patients en réanimation dans notre région (bit.ly/3aPixre) alors que l’ARS PACA prétend que près de 1000 lits sont mobilisables (bit.ly/35nnoyI). Nous serions donc très en-deça des 60% de taux d’occupation.
Constat confirmé à l’échelon départemental. Sébastien Debeaumont, délégué de l’ARS Var, assure que son département possède une capacité de 80 lits réa Covid-19 publics et privés (bit.ly/3f5RQBY) pour actuellement 33 personnes en réanimation. Là encore, le taux d’occupation est largement inférieur à 60%.
Dans l’article que nous partageons, le responsable de l’ARS des Alpes-Maritimes indique que le département dispose de 167 lits de réanimation. C’est plus de trois fois plus que les 52 patients actuellement traités.
Pendant que Gilles Simeoni remue ciel et terre pour contester le classement en rouge de la Haute-Corse, nos élus provençaux s’en remettent au sort qu’ils espèrent favorable avant le 11 mai.
L’heure n’est pas aux formules incantatoires et aux positions consensuelles !
Ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui sont en jeu !
Nous exhortons les chefs d’entreprises, les responsables du tourisme, Françoise Dumont, Jean-Pierre Ghiribelli, Michel Tschann, François de Canson, à faire pression sur Renaud Muselier afin qu’il conteste avec force cette mise au ban de la Provence qui va finir par asphyxier son économie.

La tradition des brins de muguet le premier jour de mai

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La tradition des brins de muguet le premier jour de mai serait née en Drôme provençale, à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Plus de trois siècles plus tard, c’est le chanteur toulonnais Félix Mayol, très populaire au début du XXe siècle, qui aurait relancé cette tradition.
L’artiste, dont le plus grand stade de la ville de Toulon porte le nom, avait pour habitude de porter quelques brins de cette fleur à sa boutonnière.

Bono fèsto dóu Travai en tóuti !

Déconfinement: Les départements différenciés en « vert » ou « rouge » pour le 11 mai

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Pour une fois que la différenciation territoriale est appliquée, elle n’est pas utilisée à bon escient.
Comment irait-t-on faire comprendre à un habitant de Tarascon qu’il devrait rester confiné chez lui pendant que son voisin de Beaucaire pourrait dans le même temps se déplacer librement ?
Si ce déconfinement différencié est étendu à l’activité économique, ce même Tarasconnais pourra-t-il aller travailler dans un département de Vaucluse classé « vert » ?
Gageons enfin que les professionnels du tourisme attendent de pied ferme le gouvernement sur les modalités du déconfinement et que beaucoup de dents risquent de grincer si les départements provençaux, notamment ceux du littoral, partent avec un handicap face à leurs concurrents de Méditerranée et d’Atlantique.

« Ümparamu u munegascu ! » : À la découverte du monégasque

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Paradis fiscal, repère de milliardaires, royaume du bling-bling, béton partout… Les Français ne sont généralement pas tendres avec Monaco.
Nos « compatriotes » bombent moins le torse quand on aborde les thèmes de la sécurité, de la propreté, du chômage ou encore de la pression fiscale en principauté.
Il est un autre domaine où Monaco donne la leçon à la France : la préservation des langues minoritaires. En effet, ce micro-État a rendu obligatoire dès 1976 l’enseignement de la langue monégasque dans les écoles primaires publiques, puis en 1988 dans les écoles privées. Cette mesure fut étendue en 1979 au cycle secondaire mais en option et rendue obligatoire l’année scolaire 1998-1999 avec possibilité de présentation comme matière à option pour le baccalauréat.
Depuis 1993 des cours de langue monégasque pour adultes, toutes nationalités confondues, sont dispensés dans les locaux de l’Académie des Langues Dialectales par des enseignants détachés de l’Éducation Nationale, à raison d’une heure hebdomadaire.
Ce n’est pas demain la veille que la France sera un modèle pour ses voisins, même les plus moqués.

Bruno Bonnell : « Le localisme, c’est la version terroir du populisme »

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« Le localisme, c’est la version terroir du populisme. Il porte les germes de l’exclusion. »

Si le « monde d’après » imaginé par Bruno Bonnell, député LREM du Rhône, c’est de soutenir la cadence des délocalisations et de continuer d’importer de l’autre bout du monde ce qui peut-être produit localement, au mépris de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, qu’il soit avisé que nous ne voulons pas de son monde.